Tel que nous l’abordions dans le billet L’urgence d’agir, nous sommes sans contredit placés devant des défis de taille. Performance, portefeuille de compétences, relève, défis intergénérationnels, attraction, fidélisation et mobilisation du personnel sont des questions incontournables. D’autre part, pour survivre, on se doit d’innover. Pour innover on doit plus que jamais miser sur la productivité des cerveaux et sur la capacité des membres de l’organisation à collaborer efficacement dans des équipes diversifiées.
Créer l’expérience-employé nous pose le défi d’un leadership renouvelé, un leadership transformateur qui facilitera la transition de nos entreprises vers une plus grande maturité.
On ne peut penser innover si nos organisations demeurent au stade de maturité actuel qui s’apparente plus à l’adolescence. Nous devrons passer du mode du « je », c’est- à- dire travail en silo, contrôle de l’information, luttes de pouvoir, au mode « nous », soit la collaboration créative, l’engagement affectif, le goût de l’excellence, de l’innovation et du dépassement des objectifs.
La qualité du leadership est sans contredit un facteur déterminant dans la mobilisation, la rétention et la fidélisation des employés. Selon un sondage Léger Marketing, 90 % de 640 jeunes sondés de 16 à 30 ans considèrent les caractéristiques humaines de leur patron comme prioritaires. À l’heure de la rareté des ressources, les jeunes mettent de la pression sur l’urgence de développer le leadership mobilisateur. À cet égard, la maîtrise des compétences relationnelles devient rapidement un enjeu de réussite.
Créer l’expérience-employé n’est pas une responsabilité que l’on délègue. Elle est au cœur même de la raison d’être des leaders. Quotidiennement, résolument, patiemment, le leader insuffle de l’AME™ au sein de son réseau d’influence. Aligner, mobiliser, écouter deviennent d’ores et déjà les trois actions prioritaires à accomplir. Le défi le plus important voire urgent n’est pas tant de savoir décliner les différentes facettes du rôle du leader mais bien de se mettre en marche et d’agir comme tel en se reconnaissant le droit à l’erreur, le droit d’être un leader humain avec ses propres forces et difficultés.
Le chemin de l’apprentissage est pavé de défis. Quels défis et obstacles rencontrez-vous dans votre « expérience » de leader de l’expérience-employé ?